Où en est le Sénégal par rapport à la digitalisation des banques ?
On peut noter que ces dernières sont en retard d’après l’OQSF (Observatoire de la qualité des services financiers) du Sénégal qui essaie, à travers des séminaires et réunions, de stimuler les banques pour qu’elles rattrapent leur retard en s’appuyant sur les nouvelles technologies financières (fintechs). Conscientes de ce retard, les banques nouent des partenariats avec des émetteurs de monnaie électronique. Au Sénégal quand on parle de digitalisation, on fait référence à la création d’applications et on a l’impression que cette digitalisation des banques est superficielle.
Cette digitalisation doit être le glissement de la monétique vers la numérisation. En effet, ce retard ne peut être comblé que s’il y a une numérisation de la relation entre le client et sa banque : par exemple, le client doit pouvoir effectuer des transactions, dépôts, retraits à travers une application avec un niveau de sécurité très élevé depuis son mobile. On peut noter de récents progrès de la part de plusieurs banques au Sénégal : ECOBANK Sénégal, SGBS (Société Générale), Bank Of Africa (BOA), BICIS (Groupe BNP Paribas), CBAO (Groupe Attijariwafa bank). Ces dernières ont mis en place des sites web et des applications. Tous ses banques ont des points communs comme l’accessibilité, l’expérience, le marketing et la technologie.
Malgré tous ces efforts fournis par les banques, il faut noter aussi que le taux de bancarisation au Sénégal est très faible et la non maîtrise des TIC de la part de la population est l’un des véritables retards du processus de digitalisation.
Bref, par-delà le développement d’applications, quelles sont les solutions innovantes que les start-ups peuvent apporter à ce processus de digitalisation ?